La commission met en doute l’opinion largement répandue selon laquelle le tourisme serait, pour les pays du tiers monde, “un passeport vers le développement”.
Le tourisme est l’un des faits de société les plus significatfs de cette fin de siècle. Mais on se demande s’il favorise vraiment les échanges interculturels, ou si, plutôt, il n’encouragerait pas, de façon très subtile, le racisme et les divisions ethniques entre “indigènes” et visiteurs. En tout cas, il n’aide pas à corriger le déséquilibre économique entre les pays riches et les pays pauvres. Il aurait plutôt tendance à l’aggraver.
Selon la même commission, le tourisme joue un rôle négatif sur les peuples du tiers monde: le luxe ostentatoire de nombreux visiteurs et le “style de vie décadent” des hippies contribuent à l’érosion des valeurs morales traditionnelles.