Eglises d'Asie

Discrimination dans l’Eglise

Publié le 18/03/2010




Un sondage réalisé récemment sur 911 catholiques de l’archidiocèse d’Osaka a montré que les catholiques ne se démarquent guère du reste de la population japonaise en ce qui concerne les préjugés sociaux. 48% des répondants ont en effet affirmé qu’ils s’inquiéteraient de voir l’un de leurs enfants se marier à un « Burakumin ».

Les « Burakumin » sont les descendants d’une classe de gens qui ne se distinguent en rien du reste de la population sur le plan racial mais sont considérés comme « impurs » du fait de leurs anciens métiers de corroyeurs ou de bouchers. Les discriminations contre les « Burakumin » ont été abolies officiellement en 1871, mais aujourd’hui encore on estime que 3 millions d’entre eux vivent dans des communautés séparées. Il leur est toujours très difficile de changer d’occupation et même de résidence (5). De manière péjorative, on les appelle aussi « Eta », ce qui signifie « paria ».

Le sondage a révélé que 35,8% des répondants pensaient que cette discrimination était aussi appliquée dans l’Eglise. 39,1% estimaient au contraire qu’il n’en était rien.