Les « Burakumin » sont les descendants d’une classe de gens qui ne se distinguent en rien du reste de la population sur le plan racial mais sont considérés comme « impurs » du fait de leurs anciens métiers de corroyeurs ou de bouchers. Les discriminations contre les « Burakumin » ont été abolies officiellement en 1871, mais aujourd’hui encore on estime que 3 millions d’entre eux vivent dans des communautés séparées. Il leur est toujours très difficile de changer d’occupation et même de résidence (5). De manière péjorative, on les appelle aussi « Eta », ce qui signifie « paria ».
Le sondage a révélé que 35,8% des répondants pensaient que cette discrimination était aussi appliquée dans l’Eglise. 39,1% estimaient au contraire qu’il n’en était rien.