catholique, fait remarquer qu’il n’y a jamais eu de conflit religieux dans la région, et qu'”après la chute du régime colonial portugais”, c’est-à-dire depuis 1975, l’islam avait pu ouvrir une quinzaine de petits centres de prière tant au chef-lieu que dans les autres agglomérations. Cette harmonie interreligieuse a toujours fait l’objet des soins attentifs des autorités indonésiennes, dès avant le 1er janvier 1989 (12).
C’est en effet à partir de cette date, qui marque “l’ouverture” de Timor Oriental aux citoyens indonésiens (13), que les musulmans ont commencé à venir s’y installer en nombre. Sur une population estimée officiellement à 700 000 habitants, ils sont maintenant quelque 14 000, alors que jusque-là ils dépassaient à peine les deux milliers. Les statistiques fournies par Jakarta font état de 92% de catholiques, 4% de protestants, 2% de musulmans, 0,2% d’hindous, 0,1% de bouddhistes, et 1,7% d’animistes (14). Entre tous ces groupes, il convient de maintenir et d’accentuer la bonne entente, dit M. Soares, en organisant des rencontres informelles et en établissant des programmes à la réalisation desquels tous pourront apporter leur contribution.