Eglises d'Asie – Divers Horizons
Réfugiés: conversations entre le Vietnam et la Grande Bretagne
Publié le 18/03/2010
Cette première décision a été prise à la suite d’échanges de vue entre l’ambassade de Grande-Bretagne à Hanoï et le ministère des Affaires étrangères du Vietnam. Commentant ce projet, M. Nguyên Co Thach a rapporté que le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, M. Douglas Hurd lui avait récemment écrit pour lui suggérer des conversations.
L’objet de cette prochaine réunion est déjà connu depuis le début du mois de juin 1991, époque à laquelle les britanniques avaient fait part aux Etats Unis d’un nouveau projet (21) et obtenu d’eux le feu vert pour des conversations avec le Vietnam à ce sujet. Il s’agit d’établir, en territoire vietnamien, un centre destiné à accueillir les demandeurs d’asile à qui le statut de réfugié politique a été refusé et qui sont appelés « migrants économiques ». A Hongkong, selon des critères qu’elles sont seules à connaître, les autorités estiment que cette catégorie constitue 90% de la population vietnamienne abritée dans les divers camps du territoire.
Selon le premier ministre britannique, John Major, qui l’a déclaré à certains parlementaires, ces discussions avec le Vietnam sont devenues nécessaires en raison du récent et brusque accroissement des arrivées de « boat-people » à Hongkong. Au mois de mai 1991, on a enregistré 5 116 arrivées (22). Les chiffres pour le mois de juin seront vraisemblablement du même ordre.