Les participants furent d’avis que la formation des jeunes à la vie sociale devait être intensifiée, car peu nombreux sont ceux qui, dans les classes d’âge prises en considération, paraissent vouloir s’impliquer dans les affaires qui concernent tout le pays. Ils ont estimé que cette formation devrait être poursuivie de façon structurée pour les étudiants des universités et des écoles secondaires, et de façon plus informelle pour les autres.
Une initiation à la vie politique devrait être organisée avec soin. Elle semble manquer actuellement, et la plupart de ceux qui seraient en mesure de s’en occuper sont indifférents à la chose publique, ou même totalement allergiques. Les programmes existants, mis en oeuvre dans les centres paroissiaux et les établissements scolaires, ne sont pas asssez orientés vers des activités concrètes.
Il va de soi, conclut le P. Anton Konseng, secrétaire de la Commission épiscopale pour la jeunesse, que « nos jeunes catholiques doivent se préparer à être des citoyens responsables devant l’Etat et devant l’Eglise, en se dévouant totalement à leur travail et en s’impliquant à fond dans la vie sociale. »