Les promoteurs de la campagne estiment qu’elle doit être appliquée aux crimes en relation avec le trafic de drogue. Edward Adanza, président d’une organisation pour la protection des jeunes contre la drogue, estime que la pétition pourrait rassembler jusqu’à 200 000 signatures.
Le sénateur Ernesto Herrera, qui est à l’origine du projet de loi, s’est dit optimiste quant à la possibilité de son acceptation par le Sénat.
Les évêques catholiques, quant à eux, mettent la population en garde contre une réintroduction de la peine de mort. Mgr Francisco Claver, directeur adjoint de l’institut jésuite pour les questions sociales et religieuses, a déclaré qu’elle n’avait jamais résolu les problèmes de la délinquance. Il estime qu’il serait plus efficace d’appliquer réellement les lois existantes destinées à combattre le crime.
Ce n’est pas l’avis de Miriam Defensor-Santiago, ancien membre du gouvernement, qui juge que “la peine de mort joue un rôle de dissuasion dans l’esprit des criminelsElle ajoute que la plupart des magistrats du pays sont en faveur de la peine de mort parce qu’ils sont les “témoins privilégiés d’actes inhumains difficilement imaginables