désireux d’approfondir leurs relations avec leurs concitoyens musulmans.
Insistant sur le fait que “l’engagement de l’Eglise dans la voie du dialogue est ferme et irréversiblele P. Fitzgerald, parlant plus précisément du dialogue avec les musulmans, a indiqué que celui-ci faisait “indiscutablement partie de la mission évangélisatrice de l’Eglise, au sens large”. Il a ensuite distingué quatre formes de dialogue: social, coopératif, théologique et spirituel.
Le dialogue social est celui par lequel s’établissent les premières relations: il ne s’agit encore là, pour les musulmans et les chrétiens, que d’apprendre à mieux se connaître et à vivre sans s’enfermer dans un ghetto. L’étape suivante est le dialogue coopératif, quand les uns et les autres entreprennent de travailler ensemble pour une même cause. Quant au dialogue théologique, il nécessite davantage de connaissances théoriques et peut être mené à bien par des spécialistes qui s’apprécient et se respectent mutuellement. Enfin, fort négligé jusqu’à présent, le dialogue spirituel pourrait bien, selon le père Fitzgerald, devenir “le plus fécond dans l’avenir”.