Le P. Richard Ryscavage, jésuite, qui faisait partie de la délégation du cardinal, a aussi confié certaines observations personnelles à une agence de presse catholique des Etats-Unis. Il a, en particulier, déclaré qu’au Vietnam il y avait encore des prêtres emprisonnés pour leur foi. Selon lui, le gouvernement vietnamien dresse beaucoup d’obstacles à l’oeuvre de l’Eglise: il contrôle l’action des prêtres et des religieuses, limite le nombre des séminaristes.
Le religieux a aussi fait savoir que sa délégation avait fait une série de recommandations aux autorités vietnamiennes. Elle leur a affirmé qu’il était nécessaire de donner un statut juridique sans ambiguïté à la Conférence épiscopale du Vietnam. Le gouvernement vietnamien devrait aussi continuer son dialogue avec le Vatican, garantir aux membres de l’Eglise la liberté d’avoir des relations à l’étranger et de voyager à l’extérieur comme à l’intérieur du pays. De plus, les autorités devraient permettre le recrutement annuel de séminaristes ainsi que la possibilité de recourir, pour eux, à du personnel enseignant étranger. En résumé, la délégation a appelé les responsables gouvernementaux au respect de l’autonomie et de la vie interne de l’Eglise catholique.