Pour les participants, le prêtre est appelé, dans le contexte asiatique, à être non seulement un homme de Dieu, un disciple du Christ, un berger et un serviteur de la communauté, mais aussi un homme du peuple, au service du peuple et, en priorité, des pauvres. Il est donc « nécessaire qu’étudiants et formateurs soient bien avertis des réalités socio-politiques et économiques qui présentent un danger pour la vie des gens… Le prêtre doit savoir imiter Jésus dans sa non-violence active, mais aussi lorsqu’il renverse les tables de l’injustice ».
Le compte rendu de la réunion ajoute que la formation à la mission doit faire du futur prêtre un homme de dialogue et de communion, capable d’affronter les problèmes auxquels l’Eglise doit faire face en Asie, comme la menace écologique, l’explosion démographique, le consumérisme, le règne des médias. Cette même formation doit inclure un apprentissage, par les étudiants, du dialogue interreligieux et de l’inculturation. Elle doit exclure tout ce qui risque de les rendre étrangers à leur propre culture, à leurs coutumes et à leurs traditions.