Il n’y a que 13 hôpitaux musulmans à Jakarta, se lamente-t-il, “mais il y a 96 hôpitaux catholiques et protestants”, et dans l’ensemble, le nombre de lits des hôpitaux musulmans ne représente que 2% du nombre de lits des hôpitaux chrétiens.
Le président de l’Association des médecins indonésiens, le Dr Sulastomo, lui répond qu’il est bien connu que la qualité des soins fait la réputation des hôpitaux chrétiens: les gens savent que ça leur coûtera plus cher, “mais ils y vont quand même”, ajoute-t-il. Il reconnaît d’ailleurs que les dirigeants chrétiens “ont pris conscience bien avant les musulmans de l’importance des services de santé, de diététique et d’éducation”.
De son côté, le Dr Abdulkadir admet par exemple que les hôpitaux catholiques sont mieux dirigés que les hôpitaux musulmans. Ceux-ci, cependant, sont d’après lui “en train d’améliorer la qualité de leurs prestations en recrutant des médecins et des infirmières mieux formés”. Et son collègue d’affirmer que c’est là, en effet, que l’on trouvera la solution à ce problème, en engageant le meilleur personnel qui sort des universités tant privées que publiques.