Les habitants du village de Guinhalaran, lieu du meurtre, ont été traumatisés par l’événement, et les responsables de l’Eglise sont très inquiets de la prolifération de groupes pratiquant des cultes aberrants. Le P. Burke, curé de Sonedco, dans la région, pense que leurs activités sont “l’oeuvre de Satan”.
Les rites de ces sectes sont copiés d’assez près sur ceux de l’Eglise catholique. Ils utilisent les mêmes chants, ce qui contribue grandement à tromper les fidèles.
Le jour du meurtre, aucun des participants n’a réagi: “S’ils étaient vraiment venus là pour écouter la Parole de Dieu, ils auraient dû s’opposer à ce crime”, dit le P. Burke.
Le diocèse de Kabankalan, formé en février 1988, compte 850 500 habitants, dont plus de 78% sont catholiques.