Eglises d'Asie

Au séminaire de Hanoi: pas d’enseignement sans permission

Publié le 18/03/2010




Comme “Eglises d’Asie” l’a signalé à plusieurs reprises, le grand séminaire de Hanoi qui, au Vietnam, a été le premier à ouvrir ses portes à nouveau, souffre d’un manque dramatique de personnel enseignant. Plusieurs fois, la Conférence épiscopale du Vietnam a demandé, sans succès, aux autorités civiles d’accorder à certains prêtres du Sud, la possibilité de se rendre à Hanoi pour dispenser leur enseignement aux étudiants du séminaire interdiocésain.

Or, au mois de novembre 1991, la permission de se rendre au Nord a été accordée au P. Trinh Hung Ky, prêtre du Sud, spécialiste de l’Ecriture sainte, qui, sans tarder, s’est embarqué pour la capitale où il est parvenu le 20 novembre 1991. Deux jours plus tard, il commençait son enseignement. Il n’avait encore dispensé que 6 heures de cours quand, le 28 novembre, les autorités locales vinrent lui signifier qu’il fallait qu’il arrête provisoirement toute activité éducative en attendant que le permis d’enseigner lui soit accordé. Une semaine plus tard, le 4 décembre, sans doute avec la permission tacite des mêmes autorités, le P. Ky reprenait son enseignement. Il put cette fois-ci assurer 7 heures de cours avant que, de nouveau, les représentants de l’ordre réapparaissent pour lui demander d’interrompre ses cours tant qu’il n’aurait pas obtenu le permis d’enseigner …

Les séminaristes de Hanoi auront ainsi pu bénéficier de huit heures de théologie biblique et de 5 heures de cours de philosophie, enseignées par un professeur compétent.