De son côté, le cardinal Sin, archevêque de Manille, demandait aux Philippins de se mettre au travail pour établir “une société vraiment morale”. Il regrettait le manque de solidarité et de volonté politique dominant dans le pays, ainsi que la tendance de ses habitants à parler sans agir: “L’amour, dit-il, n’agit pas par procuration”.
La journée avait commencé par un déjeuner de prière au cours duquel la présidente évoquait les maux dont souffrent les Philippines et elle ajoutait: “Je crois fermement qu’à travers toutes ces épreuves, la grâce de Dieu s’est manifestée. C’est la force sur laquelle nous nous sommes appuyés dans le gouvernement de cette nation, plus particulièrement aux moments où notre liberté et notre démocratie se trouvaient gravement menacées”.