Eglises d'Asie

Hanoi et la Grande-Bretagne mettent au point les moyens techniques du rapatriement

Publié le 18/03/2010




Il a été beaucoup question de rapatriement au cours de la visite de 4 jours que le chef du « Foreign Office » britannique, Lord Caithness, vient d’effectuer au Vietnam. Samedi, 11 janvier 1992, le communiqué commun publié à la fin de la visite mentionnait que les deux parties s’étaient accordées pour accroître le nombre de ceux qui seraient ramenés dans leur pays soit dans le cadre du rapatriement volontaire organisé prévu par la conférence de Genève de 1989, soit sous la forme prévue par les accords du 29 octobre 1991 pour le rapatriement forcé. Deux jours plus tôt, le chef de la diplomatie britannique avait déclaré que les deux parties avaient discuté des moyens techniques à mettre en place pour l’opération.

Durant toute sa visite, Lord Caithness qui est allé voir dans la province de Quang Ninh d’anciens pensionnaires des camps de Hongkong, rapatriés de force au Vietnam, s’est appliqué à laisser croire que toutes les garanties étaient prises pour qu’il n’y ait pas de représailles contre les demandeurs d’asile rentrant au pays. Il a aussi plusieurs fois déclaré que le problème des réfugiés vietnamiens était avant tout un problème économique.