Le « candidat » ne voit pas les choses du même oeil. « Je suis très surpris », dit-il. « Je suis religieux et je ne vois pas comment je pourrais me lancer ainsi dans la politique ». Il ajoute qu’en fait personne ne l’a consulté avant de lancer cette campagne. Il commente cependant: « La corruption règne d’un bout à l’autre de cette province, et sans doute les gens pensent-ils que seul un religieux sera assez honnête pour occuper dignement le poste de gouverneur ».
A travers le pays, plusieurs prêtres se sont inscrits sur les listes des candidats, pour le compte de différents partis. Mais leurs évêques ont plutôt tendance à les décourager. Mgr Zafra, évêque de Tagbilaran, se promet de mettre en garde ses diocésains: « Je dirai clairement aux gens que ces prêtres n’ont pas obtenu la permission de l’Eglise ».