Rappelant les conditions de vie très dures auxquelles sont soumises les castes inférieures, ils disent: « Le cri des dalits pour la justice sociale est un signe des temps ». Mais à la suite de plusieurs demandes radicales exprimées par certains groupes, ils demandent aussi aux catholiques d’éviter tout extrémisme dans l’action.
Les évêques encouragent par ailleurs leurs fidèles à combattre l’injustice subie par les femmes, « à la maison ou dans la société, du fait des lois ou des coutumes; pour des chrétiens, l’égalité de l’homme et de la femme est fondée sur la parole de Dieu ».
Ils rappellent enfin l’enseignement de l’Eglise en matière sociale, surtout en ce qui concerne les justes salaires dûs aux travailleurs et leur droit à s’organiser en syndicats. « En Inde, disent-ils, et plus particulièrement au Tamil Nadu, les ouvriers agricoles, les pêcheurs, les travailleurs en état de quasi-servage, les travailleurs des carrières et les migrants ne jouissent d’aucun système de sécurité sociale et ne reçoivent pas de justes salaires ». Ces travailleurs sont des victimes parce qu’ils sont « analphabètes, mal nourris, vulnérables à de nombreuses maladies, et incapables de s’organiser ». L’Eglise insiste auprès des catholiques pour qu’ils oeuvrent en faveur de ces travailleurs non protégés par la loi.