Le gouverneur a ajouté que le peuple de Timor Oriental n’est pas satisfait des résultats de l’enquête officielle du gouvernement. La population ne demande pas seulement des sanctions contre les généraux mais aussi contre le personnel militaire qui a tiré sur la foule: « Aujourd’hui encore, ces soldats sont là et ils déambulent toujours dans la ruedit-il.
Par ailleurs, pour M. Carrascalao, les Timorais ne remettent pas en question leur appartenance à l’Indonésie, même s’il admet que, la question n’étant pas encore résolue par les Nations Unies, une certaine confusion règne dans les esprits. Les incidents du 12 novembre 1991 ont aussi altéré l’image du gouvernement provincial, et celui-ci aura du mal à s’en remettre, a-t-il déclaré.
Timorais d’origine, M. Carrascalao avait été nommé gouverneur de la « 27ème province » par les autorités indonésiennes qui estimaient qu’il pourrait forger une meilleure compréhension entre l’Indonésie et la population de Timor Oriental. Le constat d’échec est aujourd’hui patent.