Candidat au poste de député, M. Ganzon aurait publiquement traité son évêque de “Satan”, l’accusant de favoriser son rival ainsi que le rival de son fils, candidat au poste de maire.
Dans leur lettre, les prêtres reprochent au maire sortant son attitude malveillante envers l’évêque et sa manière de tourner en ridicule tout ce qui concerne la foi et la pratique de la religion. Ils concluent: “Nous le privons donc des sacrements et de toute participation aux activités de l’Eglise, tant qu’il n’aura pas cessé ses attaques contre l’archevêque et fait amende honorable en public”.
Parmi les chrétiens, les réactions ont été assez mitigées. Dans une église, un assistant s’est levé pour demander qu’on ne fasse pas de politique dans la maison de Dieu. Les prêtres s’en défendent et font remarquer que leur lettre ne dit pas de ne pas voter pour M. Ganzon.
En fait le torchon brûle depuis longtemps entre l’archevêché et la mairie, celle-ci accusant les autorités diocésaines de refuser de verser à la municipalité des centaines de milliers de pesos en impôts non payés: “N’oubliez pas de rendre à César ce qui appartient à César”, dit le maire.