Au cours des cérémonies d’anniversaire, Mgr Leonard D’Souza, archevêque de Nagpur et vice-président de la Conférence épiscopale, a, devant les 140 délégués venus de 80 diocèses différents, décrit le Centre national comme un instrument précieux entre les mains des évêques asiatiques pour la formation et le renouveau de l’Eglise après Vatican II. Il ajoute que le CNBCL doit prendre en compte les nombreux défis posés à l’Eglise dans l’Asie d’aujourd’hui, qu’il s’agisse par exemple, du développement économique rapide ou du “danger où se trouve l’Asie de perdre son âme en raison du matérialisme qui détruit ses racines culturellesDepuis 25 ans, par les séminaires, conventions et autres réunions qui y ont été organisés, ainsi que par ses publications, “le Centre national a participé à un triple mouvement de renouveau: l’inculturation, la libération et le dialogue interreligieux
Le directeur actuel, le P. Jacob Theckanath, se tourne résolument vers l’avenir. Il faut, dit-il, que nous fassions porter notre effort sur “la formation des laïcs, en vue de la contruction de petites communautésAu cours de ces 25 années, 25% seulement des participants aux diverses activités étaient des laïcs. Le directeur se donne comme objectif d’arriver à un taux de 50% de participation laïque. Le CNBCL doit faire face aussi aux problèmes des dalits, à ceux des femmes, des travailleurs non organisés. Déjà un “Bureau-Femmes” est établi à Bangalore. L’ambition du P. Theckanath est que le Centre devienne une source d’inspiration et un lieu de réflexion pour toute l’Asie du sud-est.
Les participants à cette convention-anniversaire ont rendu hommage au P. D.S. Amalorpavadass, le fondateur du CNBCL, décédé il y a deux ans (7). “Avant même que la hiérarchie indienne ne commence à appliquer les décisions du Concile Vatican II, le fondateur-directeur du CNBCL y a joué un rôle prophétique”, dit Mgr D’Souza.