Eglises d'Asie – Singapour
Un condamné à mort a été gracié par le président de la République
Publié le 18/03/2010
Koh Swee Beng, condamné à mort pour meurtre sur la personne d’un usurier, a été gracié par le président de la République de Singapour, le lundi 10 mai 1992. Sa peine a été commuée en détention à perpétuité.
C’est la deuxième fois en quelques semaines qu’un condamné à mort est gracié par le président. En mars 1992, une femme impliquée dans un trafic de drogue avait déjà bénéficié de la clémence présidentielle.
Depuis l’indépendance de Singapour en 1965, aucun condamné à mort n’avait été gracié. On peut se demander si le nouveau gouvernement de M. Goh Chok Tong qui a remplacé M. Lee Kuan Yew en 1990 n’a pas décidé de changer de politique en ce domaine. Singapour est régulièrement condamné par les organismes de défense des droits de l’homme, et particulièrement « Amnesty International », pour son utilisation de la peine de mort.