Eglises d'Asie – Corée du sud
L’avortement n’est plus un crime puni par la loi, mais l’adultère le reste
Publié le 18/03/2010
En revanche, l’adultère restera passible de poursuites pénales, mais le nouveau code prévoit une réduction des sanctions. Jusqu’à présent, l’adultère pouvait être puni de deux ans de prison; dorénavant il ne sera puni que par une amende variant selon la gravité du crime.
L’Eglise catholique de Corée a toujours affirmé que l’avortement ne pouvait en aucun cas être autorisé. Le 22 mai 1992, un communiqué de la commission « Justice et paix » de la Conférence épiscopale a réaffirmé l’opposition de l’Eglise catholique à la légalisation de l’avortement et à la libéralisation de la loi sur l’adultère. La commission estime que le nouveau code pénal porte tort à la santé morale de la société et viole les droits de l’homme, en particulier le droit de tout être humain à la vie.
L’une des raisons pour lesquelles l’adultère reste passible de poursuites pénales, malgré la réduction des sanctions, est l’opposition virulente de nombreux groupes de femmes qui ont estimé que « cette loi, telle qu’elle était, maintenait la paix dans les familles et faisait respecter le caractère sacré du mariageUn sondage du ministère de la Justice a par ailleurs montré que 70% de la population coréenne était opposée à une libéralisation de la loi sur l’adultère.