Réunion de la Conférence des prêtres catholiques de l’Inde

A l’ouverture de la conférence, l’ancien archevêque de New Delhi, Mgr Angelo Fernandes, a rappelé que les femmes sont bien souvent traitées comme des « sous-hommes » : à la maison, sur les lieux de travail, dans la vie publique et dans les médias. Il a insisté sur la nécessité d’éveiller la conscience des femmes sur le rôle qu’elles jouent elles-mêmes en « conservant et en transmettant » certains éléments de la culture indienne, car bien souvent, dit l’archevêque, ce sont elles qui contribuent à renforcer la discrimination dont elles deviennent ensuite les victimes.

De son côté, Mme Pearl Drego, qui appartient à un centre d’éducation et de recherche de New Delhi, a rappelé aux prêtres que « la libération de la moitié de l’humanité n’est pas une simple nécessité humaine mais aussi un devoir qui découle de l’EvangileElle a invité les participants à ne pas se sentir menacés par les mouvements féministes, mais au contraire « à se réjouir de ce que les femmes sont en train de passer de la mort et des ténèbres à la vie et à la lumière

Au cours de la réunion, les participants ont aussi demandé à la Conférence épiscopale indienne de se pencher sur le sort des prêtres âgés ou malades et sur le problème de la formation permanente des prêtres. Ils ont demandé encore que quatre semaines de vacances annuelles soient accordées à tous les prêtres, et que, tous les sept ans, une année sabbatique leur permette de « renouveler leurs forces physiques, intellectuelles et spirituellesEnfin, ils ont exprimé le désir que soient établies des structures pouvant aider au dialogue entre les évêques et les prêtres en cas de conflit.