Eglises d'Asie – Corée du sud
Qualités nécessaires aux hommes politiques candidats à la présidence, d’après les responsables religieux
Publié le 18/03/2010
Les Coréens du sud iront aux urnes à la mi-décembre pour élire un nouveau président. Dans son allocution, le cardinal a également exhorté son auditoire à mettre la prochaine élection à l’abri de toute immixtion gouvernementale et de toute « influence pécuniaireSur le thème: « Marchons avec confiance au devant du 21e siècleil a souligné la nécessité de travailler à guérir les maux endémiques et les dérèglements de la société coréenne.
D’autres responsables religieux ont pris la parole au cours de la même réunion. Le Révérend Chong Jin Kyong, président de l’université coréenne de théologie de l’Eglise protestante, a affirmé que la Corée connaîtra la paix et l’harmonie quand chacun y aura retrouvé sa foi.
Au nom de la tradition confucéenne, Lee Byong-Ju, ancien président de l’université Sungkyunkwan, a montré que le meilleur moyen de développer la culture politique, économique, sociale du pays est de lui faire retrouver sa morale sociale. Un moine bouddhiste, Kwan Ung, a demandé à tous les dirigeants politiques et religieux de faire leur examen de conscience et de se corriger de leurs fautes et de leurs erreurs.
L’élection présidentielle au suffrage universel doit avoir lieu en février 1993. Pour l’instant, les candidats qui semblent avoir le plus de chances sont M. Kim Young Sam, un protestant dont le parti s’est allié à celui du président sortant, et M. Kim Dae Jung, un catholique qui a passé de nombreuses années en prison durant la période de dictature militaire.