Eglises d'Asie

L’archevêque de Goa invite les catholiques à ne plus danser dans les salles paroissiales

Publié le 18/03/2010




Dans une lettre pastorale publiée le 31 octobre 1992, Mgr Raul Gonsalves, archevêque de Goa, demandait aux curés de son diocèse de ne plus mettre leurs locaux paroissiaux à la disposition de groupes qui, jusqu’à maintenant, les louaient volontiers pour y organiser danses et autres activités “profanes”. Tout cela, dit l’archevêque, “a terni l’image de l’Eglise” dans cet Etat minuscule où les catholiques comptent pour 32% de la population de 1.200.000 habitants.

Mgr Gonsalves ajoute: “L’Eglise ne veut pas jouer les rabat-joie”, mais il ne faut pas permettre d’autres rassemblements que les réunions familiales. La danse, dit-il, “peut être un loisir sain et un moyen de communiquer”, mais il faut à tout prix éviter la commercialisation et la corruption. Or on en était arrivé au point que les médias annonçaient de tels rassemblements et que ceux-ci étaient patronnés par des organisations commerciales. Ils étaient devenus un moyen de faire de l’argent: toutes choses qui, dit l’archevêque “salissent l’image que les gens se font de l’Eglise, des chrétiens et de leur style de vieSurtout lorsque la propagande cherche à promouvoir le tourisme de luxe, l’alcool ou le tabac.

Avant de lancer cette interdiction, Mgr Gonsalves avait consulté les organisations familiales et les groupes de jeunes de son diocèse.