Eglises d'Asie – Mongolie
Projets d’action humanitaire de la mission catholique nouvellement établie
Publié le 18/03/2010
La Mongolie a commencé de se tourner vers la démocratie en mai 1991, après soixante-dix ans de dictature de l’Armée rouge et de persécutions religieuses qui coûtèrent la vie à des milliers de moines bouddhistes. Après la reprise des relations diplomatiques avec le Vatican (avril 1992), le gouvernement de Mongolie demanda l’aide de missionnaires pour la réorganisation du système scolaire (11).
Gilbert Sales et Wenceslao Padilla, philippins, Robert Boessens, belge, tous trois prêtres de la congrégation de Scheut, réunissent à leur messe du dimanche une dizaine de membres des personnels d’ambassades et des Nations-Unies. Des missionnaires protestants sont présents depuis quelques années. Au total environ 200 chrétiens vivent actuellement à Oulan-Bator, au sein d’une population estimée à 2,5 millions d’habitants pour l’ensemble du pays.
Les Pères de Scheut étudient trois projets humanitaires : un orphelinat, dont ils reprendraient la gestion en partenariat avec le gouvernement ; une activité, dont la forme reste à inventer, au service des jeunes qui errent sans travail ; une école de langue.
« Nous ne faisons pas d’évangélisation directe » a confié l’un des missionnaires. « Nous tenons à établir d’abord des relations avec la population locale, où nous avons déjà de bons amis. Alors nous annoncerons la bonne nouvelle du salut. » « Toutefois, ajoute le Père, deux jeunes gens et une femme se sont montrés si désireux d’étudier pour connaître Dieu qu’ils ont voulu des cours de catéchisme le samedi. Nous avons cédé à leur insistance et commencé un cours avec l’aide d’un interprète. »
D’autres congrégations missionnaires sont attendues en Mongolie. Le 28 février 1993, la fédération des conférences épiscopales d’Asie a admis la Mongolie comme membre associé.