Eglises d'Asie

Caritas-Népal gère les écoles ouvertes dans les camps de réfugiés bhoutanais

Publié le 18/03/2010




Les Bhoutanais qui ont commencé à se réfugier au Népal il y a trois ans (14) sont aujourd’hui 80 000, installés en six camps dans les régions de basse altitude de l’Est du pays. Le gouvernement népalais prévoit l’ouverture d’un septième camp, car des réfugiés continuent d’arriver, à un rythme toutefois ralenti de 40 à 80 par jour.

Les camps de réfugiés sont gérés conjointement par le gouvernement, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Service mondial luthérien d’aide, la Croix-Rouge, la fondation « Sauvez les enfants », le Programme mondial d’alimentation et Caritas-Népal.

Organe officiel de l’action sociale de l’Eglise catholique dans le pays, Caritas-Népal (15) est principalement responsable du programme d’enseignement pour les enfants des réfugiés. Les six écoles construites par Caritas ont repris leurs cours le 10 février 1993, avec 273 enseignants pour 22 400 élèves. On prévoit pour la fin de l’année neuf écoles et 355 enseignants pour 28 400 élèves.

Un Père jésuite, Tony Fernandes, récemment envoyé au service des enfants réfugiés, cherche comment aider les élèves plus âgés à poursuivre leurs études secondaires.

En 1992, Caritas-Népal a reçu de Caritas-International et d’autres organisations l’équivalent de 170 000 dollars américains, dont elle a dépensé la moitié pour les écoles confiées à sa gestion. Le reste est regardé comme à peine suffisant pour financer les écoles rouvertes en février 1993, le prix des manuels scolaires ayant augmenté de 40% depuis l’année dernière.

La question des réfugiés du Bhoutan a fait l’objet d’entretiens entre le premier ministre du Népal, Girija Prasad Koirala, et le roi du Bhoutan, le 10 avril 1993 à Dacca, capitale du Bangladesh. Le premier ministre népalais a annoncé que si le résultat de ces discussions depuis longtemps attendues n’était pas positif, il internationaliserait la question pour obtenir que le Bhoutan rapatrie les réfugiés.