Eglises d'Asie

Les nouveaux entretiens entre le Portugal et l’Indonésie sur Timor oriental n’ont marqué aucun progrès

Publié le 18/03/2010




Les entretiens qui se sont déroulés à Rome avec la médiation de M.Boutros Boutros-Ghali, secrétaire des Nations Unies, entre les ministres des affaires étrangères de l’Indonésie et du Portugal au sujet du sort de Timor oriental, l’ancienne colonie portugaise annexée par l’Indonésie en 1976, n’ont marqué aucun progrès tangible dans la discussion commencée depuis 1984.

Rien n’indique que les parties aient modifié leurs positions au sujet du référendum d’autodétermination des Timorais, que Lisbonne réclame et que Djakarta repousse. Les entretiens ont seulement porté sur des mesures – qui n’ont pas été dévoilées – susceptibles de briser la glace en créant davantage de compréhension mutuelle et de confiance.

Au moment des entretiens, le pape Jean-Paul II a appelé à un « courageux dialogue » pour résoudre le problème de Timor oriental, pays en majorité catholique où il s’est rendu en octobre 1989. Le bruit s’était répandu que le Vatican pourrait jouer un rôle dans les conversations entre l’Indonésie et le Portugal. Mais le porte-parole du Saint-Siège Joaquin Navarro vient de nier que celui-ci joue le rôle de médiateur.

Le Portugal et les Nations Unies ne reconnaissent pas la revendication de souveraineté de Djakarta sur Timor oriental, que l’Indonésie considère comme sa vingt-septième province.