Eglises d'Asie

Libération de M. Nguyen Ngoc Lan

Publié le 18/03/2010




Le 15 mai 1990, M. Nguyên Ngoc Lan a été appelé au siège du Comité populaire de son quartier où on l’a informé qu’il était rendu à la liberté sans condition. C’est ce jour-là que s’achevait la peine de résidence surveillée à laquelle il avait été condamné trois ans plus tôt par mesure administrative, avec son ami le P. Etienne Chan Tin. Celui-ci avait été libéré trois jours auparavant, le 12 mai 1993 (23).

Bien connu avant le changement de régime de 1975 pour ses interventions critiques, M. Nguyên Ngoc Lan a gardé ensuite la même attitude à l’égard du nouveau pouvoir. Dans des lettres ouvertes et des articles, écrits d’une plume incisive, il a pris la défense des droits de l’homme et de l’Eglise. En 1988, lors de la préparation des canonisations des 117 martyrs du Vietnam, dans une lettre ouverte adressée à M. Nguyên Khac Viên, personnage officiel du régime (24), il a vigoureusement soutenu la cause de ses ancêtres dans la foi. Avec le P. Chan Tin, il était co-signataire et inspirateur de la lettre adressée à l’épiscopat vietnamien, le 15 août 1989.

Aussitôt après sa libération, M. Ngoc Lan a répondu avec beaucoup de liberté à une interview de Radio France International diffusée en France comme au Vietnam.