Eglises d'Asie

Hongkong : nombreuses critiques lors du départ du chef de mission du Haut-commissariat aux réfugiés

Publié le 18/03/2010




A l’occasion du départ de Hongkong du chef de mission du Haut-commissariat aux réfugiés, M. Van Leeuwen, les associations non gouvernementales ont exprimé publiquement des critiques sur la manière dont il s’était acquitté de ses fonctions durant ces quatre dernières années. Certaines appréciations ont été particulièrement acerbes comme celle de ce travailleur social qui a déclaré que, sous sa direction, l’organe des Nations Unies aurait dû être renommé “Haut-commissariat contre les réfugiés” (21). Il expliquait que, désormais, cet organisme ne s’occupait plus que de rapatrier les Vietnamiens dans leur pays en ignorant le fait que ceux-ci pouvaient être punis en arrivant chez eux (22).

Après avoir longtemps protesté contre les rapatriements des réfugiés vietnamiens, le Haut-commissariat aux réfugiés a, depuis 1989, pris une part de plus en plus active à l’organisation du retour volontaure ou forcé des réfugiés vietnamiens dans leur pays. L’organe des Nations Unies a été partie prenante dans les divers accords passés entre Hongkong et le Vietnam pour le rapatriement des réfugiés vietnamiens. Récemment il avait pris un certain nombre de mesures destinées à rendre la vie des réfugiés dans les camps de moins en moins supportable. C’est ainsi qu’au mois de mars 1993, des directives du Haut-commissariat avaient mis fin aux services d’un certain nombre d’associations humanitaires à Hongkong, supprimé de nombreux permis de visite dans les camps de réfugiés pour des travailleurs sociaux. L’organe des Nations Unies avait aussi prévu de diminuer la prime donnée aux réfugiés pour leur retour volontaire dans leur pays.