Eglises d'Asie

La présidente de la diète japonaise, une chrétienne, plaide pour un éveil de la conscience des droits de l’homme

Publié le 18/03/2010




Devant deux mille personnes réunies à Osaka le 11 octobre, la présidente de la Chambre des représentants du Japon, Takako Doi, qui est chrétienne, a joint sa voix à celle de Mgr Paul Hisao Yasuda, archevêque catholique d’Osaka, pour dénoncer “le peu de sens des droits de l’homme” au Japon.

La loi actuelle impose aux étrangers qui n’ont pas le statut de résidents permanents de donner leurs empreintes digitales. Mgr Yasuda accuse le gouvernement d’user de ce moyen pour contrôler les étrangers sous prétexte de protection de la sécurité publique (11). Il souhaite qu’il révise sa politique.

Takato Doi, 64 ans, ancienne professeur de droit devenue présidente de la Chambre au moins d’août dernier, a souligné que le Japon n’a toujours pas ratifié la convention des Nations-Unies sur les droits de l’homme. Attribuant ce retard “à la faible conscience des droits de l’homme au Japon“, elle exhorte les gens à réclamer la prompte ratification de la convention internationale.