Eglises d'Asie

Les demandes d’admission de jeunes Chinoises du continent sont étudiées avec prudence par une congrégation de religieuses

Publié le 18/03/2010




A Malan, Taitung, les soeurs de la congrégation suisse de la Merci s’occupent d’un hôpital et d’un foyer d’enfants handicapés mentaux, en plus de leurs tâches d’apostolat. Quatorze des 31 religieuses de la communauté sont autrichiennes, allemandes ou suisses. Mère Cécile Wu Fu-mei, 52 ans, est depuis juillet 1993 la première supérieure chinoise.

La communauté n’a pas accueilli de nouvelles novices depuis l’année dernière. La pression de la famille n’est pourtant plus un gros obstacle. Mais, observe Mère Wu, beaucoup de personnes ne songent pas à choisir la vie religieuse parce qu’elles ont une vie intéressante dans d’autres professions.

C’est de Chine continentale que des demandes d’admission parviennent. De Qiqihar, province de Heilongjiang, au nord-est de Pékin où les soeurs de la Merci ont travaillé jusqu’en 1955, mère Wu a reçu une lettre datée d’octobre 1993 et signée de plus de trente jeunes femmes, désireuses d’entrer chez les soeurs de la Merci à Taiwan. La mère supérieure de Malan confie que leur désir ne pourra pas être réalisé tout de suite. “La congrégation doit s’assurer de leurs motifs. Il ne faut pas qu’il s’agisse seulement du rêve d’une vie meilleure en dehors de Chine. Nous devrons nous faire aider par notre maison-mère en Suisse, peut-être lui confier nos postulantes