Controverse sur la santé du patriarche du Bouddhisme unifié, le vénérable Thich Huyên Quang.

La conclusion du rapport déclare enfin que, pour s’adapter aux temps nouveaux, le Comité d’union du catholicisme devra subir des « transformations positives ». Ce sera la tâche du quatrième Congrès national de l’Association qui doit se réunir à Hanoi, au début du mois d’avril 1994.

Le 9 mars 1994, à Genève, une délégation du Comité Vietnam pour les droits de l’homme a rencontré M. Ibrahim Fall, adjoint au secrétaire général des Nations Unies (24). Au cours de l’entretien, le chef de la délégation, après avoir exposé la persécution subie par l’Eglise bouddhique unifiée au Vietnam, a exprimé son inquiétude au sujet de la grave détérioration de l’état de santé du patriarche, le vénérable Thich Huyên Quang, en résidence surveillée dans la pagode de Hôi Phuoc, province du Quang Ngai, depuis 1982. Le représentant du comité des droits de l’homme a demandé aux Nations Unies d’intervenir auprès des autorités vietnamiennes pour que le religieux vietnamien, âgé de 77 ans, puisse être soigné à Hô Chi Minh-Ville.

Au cours d’une conférence de presse, le 17 mars 1994 (25), le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Vietnam, Mme Hô Thê Lan a démenti cette affirmation. Selon elle, « la santé physique du religieux serait normale » et « il pourrait maintenant célébrer des cérémonies religieuses dans sa pagode de Hôi PhuocMme Lan a aussi affirmé que la récente condamnation du religieux Vo Hanh Duc à trois ans de prison par un tribunal vietnamien n’avait aucune raison religieuse (26).