Eglises d'Asie – Timor Oriental
Mgr Belo dénonce une fois encore la répression subie par la population et l’Eglise timoraises
Publié le 18/03/2010
Le 4 janvier 1994, les militaires ont aussi arrêté Salvador Sarmente, étudiant à l’Institut pastoral de Dili. Ils l’ont emmené et torturé. Ils ont ensuite forcé ses parents à déclarer qu’ils avaient vu leur fils participer à des réunions subversives. Selon Mgr Belo, les autorités indonésiennes font aussi pression sur un certain nombre de paroissiens pour obtenir d’eux qu’ils disent que le P. Sancho Amaral est “un prêtre anti-indonésien
L’évêque écrit encore qu’il a du mal à obtenir la prolongation des visas de trois missionnaires salésiens étrangers dont les militaires indonésiens ne veulent plus : le P. Locatelli (Italien), Andres Calleja (Espagnol) et Joao de Deus (Portugais). Ils sont accusés d’être favorables au Fretilin (16).
Mgr Belo fait enfin allusion à un problème qui semble devenir de plus en plus important et qui est l’envoi en Indonésie de jeunes travailleurs timorais : “Les autorités indonésiennes ont emmené plus de 400 jeunes Timorais vers Java en leur promettant du travail. Là-bas, ils ont été séparés et envoyés dans des lieux différents, ce qui est contraire au contrat initial. Ils souffrent comme des esclaves. Déjà deux d’entre eux sont morts. Les autres sont persécutés et battus. Il y a là une grande souffrance et une grande injustice”.