Eglises d'Asie – Inde
COMPTE RENDU DE REUNION Du comité exécutif de l'”Hindu Munnani” de l’Etat du Tamil Nadu
Publié le 18/03/2010
Entre autres choses, les questions suivantes ont été discutées.
1- La célébration dans chaque village du Festival de Vira Shivaji, de Vinayakachathurthi, de Viyayadhasami etc.
2- Faire connaître aux villageois les fondements de la religion hindoue; leur faire adorer Baratha Madha, Lakshmi, Saraswathi, Kali etc.
3- Organiser des camps de formation pour des jeunes physiquement solides afin de mener tous les programmes d’agitation. Les jeunes gens formés propageront aussi la religion hindoue et le Front hindou dans tous les villages. Un camp de cette nature a déjà été organisé pour la période du 3 au 9 avril 1994 au bénéfice des volontaires du Front hindou à Tennangur Thabovanam.
4- Le Front hindou s’opposera comme le VHP, aux églises construites sur des sites anciens de temples hindous après leur démolition. Il faudra ouvrir des branches du Front hindou dans tous les villages, les panchayats unions (8) et les taluks (9). Les gens des basses classes et des castes répertoriées doivent aussi être amenés dans le Front hindou.
5- De nombreuses églises et mosquées sont construites sur tout le territoire du Tamil Nadu. Mais les temples hindous sont en mauvaise condition. On les démolit souvent sans raison. De la fausse propagande anti-hindoue est propagée. Les dirigeants et les orateurs du Front hindou sont agressés par des fanatiques. Par conséquent tous les hindous doivent s’unir pour contrer toute initiative de cette sorte.
6- Divers groupes favorisent l’activisme. Les activistes sont formés dans les plantations de noix de cajou du district de South Arcot. M. S. Ramadass est en faveur des élections à Jammu et dans le Cachemire. Il se montre indulgent vis-à-vis des musulmans pour des raisons bassement politiciennes.
7- Pondichéry – le temple Vedapuriswarar. Selon Ananda Ranga Pillai, le Dubash (10) du gouverneur français Dupleix, le temple Vedapuriswarar fut démoli pendant la guerre entre Anglais et Français en 1748. Selon son journal, le Jenmarakkini Madha Kovil (11) fut construit sur le site du temple démoli à Pondichéry. En plus des notes de ce journal, d’autres preuves authentiques sont entre les mains du Front hindou. En conséquence, le Front hindou a demandé au gouvernement de leur rendre le bâtiment afin que le temple Vedapuriswarar puisse être reconstruit.
En réponse à l’attitude indifférente du gouvernement, le Hindu Munnani a commencé une guerre silencieuse en écrivant “om” (12) sur les murs de l’église et a envoyé un ultimatum indiquant que du camphre serait brûlé à l’entrée de l’église pour le Maha Shivarathri (13) (le 10 mars 1994) afin de manifester que le Kar seva (14) a commencé.
Aussitôt, l’évêque, les prêtres et d’autres chrétiens ont lancé une guerre de propagande contre le Front hindou en recherchant l’aide du gouvernement et des forces paramilitaires. Pendant ce temps-là, le Front hindou est arrivé à envoyer un certain Vishwalingam et un certain Babu Singh à l’intérieur de l’église de Janmarakkini Madha et du camphre y a été allumé près de l’autel principal pour indiquer que le Kar seva avait commencé.
Pour se venger, le gouvernement de Pondichéry a arrêté quelques membres du Hindu Munnani. La nouvelle s’est répandue comme un feu de forêt dans les médias. L’événement a contribué à faire prendre conscience à tous les hindous de l’Inde sur le fait que le Front hindou allait mener toutes sortes de programmes d’agitation pour récupérer le temple Vedapuriswarar à Pondichéry et, en temps voulu, d’autres temples contestés.
8- Le Front hindou doit organiser périodiquement des camps de formation pour des volontaires jugés capables d’être à l’avant-garde de tous les programmes d’agitation. Les volontaires formés pourront aussi propager l’hindouisme et faire de la propagande pour les activités du Front hindou auprès des villageois.
A l’heure qu’il est, le Front uni a déjà organisé un camp de formation pour 300 volontaires du front hindou, du 3 au 9 avril 1994 dans le village de Tennangur près de Vandavasi. On a demandé aux partipants de recruter davantage de volontaires et de les diriger sur Tennangur avec une lettre de recommandation de l’autorité du district du Front hindou et un paiement de 85 roupies.
9- Le rallye-vélo à partir de Nagapattinam. Un rallye-vélo (101 bicyclettes) partira de Nagapattinam le 20 avril 1994. Les cyclistes passeront dans divers districts du Tamil Nadu et atteindront Madras le 29 avril. A Madras, le leader du rallye soumettra un pétition demandant la suppression du nom du district – Qaid e milleth – et son remplacement par celui de “district de Nagapattinam”. Les membres de Munnani qui sont réunis à Thennangur sont priés de recevoir en fanfare les cyclistes quand ils passent dans leurs districts respectifs et de les accompagner dans leur visite.
10- Collection de fonds pour la construction d’un bâtiment qui servira de quartier général à Madras et aussi pour subvenir aux frais de tribunaux. Munnani a décidé de construire ou d’acheter un bâtiment à T. Nagar, Madras, où l’organisation pourrait installer son quartier général. Un fonds a été constitué au nom de Kumari Balan, victime de l’explosion qui a frappé le quartier général du RSS. La ” Fondation Kumari Balan” a déjà obtenu que chacun de ses donateurs puisse déduire la somme donnée de ses impôts.
Les membres et les autres volontaires doivent aussi ramasser des fonds pour le quartier général. Les sommes qui seront collectées en surplus seront utilisées pour payer les frais de tribunaux chaque fois que des procès seront intentés à Munnani.
11- Agences d’investigation. Les fonctionnaires musulmans et chrétiens qui ont à gérer des conflits de caste ou interreligieux font preuve d’une certaine indulgence vis-à-vis des adhérents de leurs religions respectives. Ils soumettent des rapports partisans à leurs autorités hiérarchiques.
Mais les fonctionnaires hindous ont peur d’aider leurs coreligionnaires pour ne pas encourir les reproches éventuels de la commission des minorités. Par conséquent, les fonctionnaires de la commission des minorités ne devraient pas occuper de postes “sensibles”.
La responsabilité de la police judiciaire au Tamil Nadu appartient à un fonctionnaire chrétien (M. Alexander, inspecteur général des investigations). Il envoie des rapports partisans au gouvernement.
Quand il fallait résoudre des conflits, les hindous n’ont pas été consultés et leurs opinions n’ont pas été considérées. Des fonctionnaires non hindous occupent beaucoup de postes au gouvernement de l’Etat comme au gouvernement central. Ils font tous des rapports partisans à leurs autorités hiérarchiques. Des postes-clés dans le CBI, IB, RAW (15) et dans d’autres départements des services secrets sont donnés à fonctionnaires non hindous, pour la plupart chrétiens, afin de satisfaire les commaunautés minoritaires.
12- Rama Gopalan. Rama Gopalan, dans son discours de clôture, a affirmé que que les dirigeants de Munnani doivent conscientiser les villageaois hindous. C’est seulement ainsi que l’on obtiendra le Hindutva (16).
Il a dit que les églises poussent comme des champignons, sans considération pour le voisinage de temples hindous. Si jamais un temple hindou est prévu à proximité d’une église ou d’une mosquée, il y a alors une levée de boucliers de ces communautés qui obtiennent même le soutien de pays étrangers.
Par conséquent, les hindous doivent oublier leurs différends internes et se rallier autour de l’hindouisme pour préserver le Hindu Rashtra (17). L’indulgence qui est montrée aux communautés minoritaires par le gouvernement de l’Etat et le gouvernement central doit être condamnée. Les hindous doivent être traités comme toute autre communauté. Si quelque violence est infligée aux hindous ou à un temple hindou, tous les hindous doivent s’unir pour protéger leurs intérêts.
Le Front hindou doit forcer les autorités responsables de la démolition du temple hindou près de Chrompet pour faire place au projet de Veeranam, à présenter des excuses publiquement à la population.
13- Résolutions. Après avoir délibéré pendant deux jours, le Comité exécutif de l’Etat a passé 12 résolutions (…)
a- Le temple Vedapuriswarar de Pondichéry.
La résolution a été proposée par T. Chakrapani de Thiruvarur et soutenue par C.N. Paramasivam de Coimbatore.
Le temple Vedapuriswarar de Vedapuri (Pondichéry) a été démoli par le gouverneur français Dupleix en 1748. L’église a été érigée sur le même site.
Le Front hindou avait annoncé que, le 10 mars 1994 (Mahashivarathri), du camphre serait brûlé à l’entrée de l’église. Les prêtres ont commencé une guerre de propagande. Munnani a réussi, le 8 février, à envoyer un certain Vishwalingam et un certain Babu Singh pour allumer du camphre à l’intérieur de l’église. Les deux personnes ont été arrêtées par la suite.
Alors, le Front hindou a provisoirement cessé sa campagne d’agitation. Les hindous de Pondichéry doivent déterminer soigneusement différentes étapes pour parvenir à créer une société hindoue intégrale. Munnani doit les soutenir s’ils ont des difficultés.
Le Front hindou remercie Kesava Perumal qui a été emprisonné pendant plus d’un mois et tous les autres qui ont été détenus préventivement avant le 10 mars.
Le Front hindou veut que le gouvernement de l’Etat le laisse faire sa propagande et arrête tous les procès qui ont été intentés contre les dirigeants du Front.
Nous avons appris que le gouvernement de Pondichéry a dépensé 23 lakhs de roupies (18) pour protéger l’église et la minorité chrétienne. Le ministre en chef et les autres ministres de Pondichéry sont allés à la résidence des prêtres chrétiens et à celle du principal de l’école, M. Paul, pour leur donner des assurances. Mais ils n’ont pas songé à aller voir les dirigeants hindous pour connaître leur opinion. Ceci est hautement condamnable.
Un mouvement rapide de conversions est en train de se produire à Pondichéry. Les écoles de Pondichéry ont une attitude anti-hindoue. Les chrétiens et les musulmans dominent le gouvernement de Pondichéry. Il y a aussi d’autres activités inappropriées.. Tout ceci crée une profonde inquiétude dans les esprits hindous.
Le Front hindou veut que le gouvernement et les partis politiques s’emploient à faire disparaitre cette peur chez les hindous.
b- La croisade.
Les 12 et 13 mars 1994, une Conférence chrétienne unie a été organisée à Madurai et tous les groupes chrétiens s’y sont rassemblés en oubliant leurs différences. Ils ont voté des résolutions critiquant la politique scolaire du gouvernement du Tamil Nadu et demandant l’interdiction du Front hindou et du RSS. Ils ont parlé contre les hindous.
Quelqu’un a suggéré qu’avec le rassemblement en un seul groupe des chrétiens, des musulmans, des basses castes et des “castes répertoriées”, ils pourraient s’emparer du pouvoir. Le comité exécutif du Front hindou de l’Etat estime que c’est une initiative très dangereuse.
L’obligation faite aux étudiants et aux enseignants hindous de participer à la Conférence est condamnée.
L’évêque Azaria, évêque de Madras pour l’Eglise du sud de l’Inde, voulait qu’une croisade soit conduite pour protéger la religion chrétienne. Les personnes responsables doivent expliquer ce qu’est une croisade et contre qui elle est dirigée : dans les premiers siècles, les chrétiens ont fait une croisade pour établir le christianisme en détruisant les autres religions. Deux guerres mondiales ont été occasionnées par cela. Il est triste de constater qu’aucun parti poilitique n’a condamné ouvertement cette croisade.
Le comité exécutif de Munnani veut que le gouvernement de l’Etat et le gouvernement central prennent note de cette croisade et s’emploient immédiatement à la faire cesser. Le peuple tamoul doit lui aussi se préparer à combattre les dangers de cette croisade.
Cette résolution a été proposée par Arumuga Nadar de Madurai et soutenue par T. Chellasamy de Nagercoil.
c- Le district “Notre-Dame de Lourdes” ?
Beaucoup d’organisations internationales veulent transformer Pondichéry en un Etat chrétien. Une enquête récente montre qu’en l’espace d’une décennie 7 000 membres des basses castes et des castes répertoriées ont embrassé le christianisme. Les chrétiens ont changé le nom de Pondichéry en “Etat Notre-Dame de Lourdes”. Malheureusement ni le gouvernement central ni celui de l’Etat n’ont pris note de cela. Le comité exécutif de Munnani de l’Etat veut que les gouvernements prennent de mesures sévères et rapides sur cette question.
La résolution a été proposée par P. Suresh de Dindigulm et soutenue par S. Jeyaraj de Koodangulam.
d- Un appel au gouvernement du Tamil Nadu.
La résolution est proposée par K.P.S. Pon Pandian de Madras et soutenue par A.C. Venkitasamy de Vellore.
Le Front hindou remercie le gouvernement du Tamil Nadu pour son traitement égalitaire des religions. Dans le district de Thanjavur, les gens du DK (19) ont occupé par la force le terrain du temple où ils avaient établi une école technique du nom de Periyar. Ils utilisent ce moyen pour propager l’athéisme. Il est triste de constater que le ministre en chef avait annoncé que cette école n’avait pas besoin de payer une location. Ce genre d’exemption pourrait créer un regrettable précédent.
Munnani remercie le ministre en chef, le ministre pour la religion hindoue et les organisations charitables pour les bonnes actions suivantes :
– pour avoir arrangé un pooja (20) dans 2 500 temples,
– pour avoir fait réciter des mantras (21) selon l’usage de chaque temple,
– pour avoir mis de l’eau fraîchedans le chateau d’eau de Kapaliswarar à Madras et avoir conduit un Teppa Tiruvizha (22),
– Pour avoir fait cesser les débats dans les temples, débats qui auraient pu critiquer les croyances hindoues,
– pour avoir pris des mesures afin d’arrêter la corruption dans les temples,
– pour avoir nettoyé et entretenu les chateaux d’eau des temples,
– pour avoir arrangé des Kumbabishekams (23) dans beaucoup de temples.
Munnani remercie aussi (le gouvernement) d’avoir arrêté les namas (24) des musulmans au milieu de la route à Chrompet, Madras.
Mais les hindous sont aussi déçus parce que le ministre en chef n’est pas venu en personne aux obsèques de Thirumuruga Kirupananda Variar et de Kanchi Kamakotti Peetam Paramachariyar.
Il est ausi décevant de noter que que le ministre en chef s’est prosterné devant Mère Teresa. Alors que les dirigeants chrétiens et musulmans sont bien reçus, les dirigeants hindous sont négligés. On demande au ministre en chef d’alléger les déceptions, les peurs et les ressentiments des hindous.
e- Interdiction de l’abattage des vaches à Delhi.
La résolution est proposée par R. Baladandayutham de Cuddalore et soutenues par A.S. Kannan de Trichy.
La vache est l’âme de la nation bharat. Le Front hindou apprécie que le gouvernement BJP de Delhi ait interdit l’abattage des vaches. Le comité exécutif de l’Etat demande que le gouvernement du Tamil Nadu l’interdise lui aussi afin d’aider les paysans et la majorité hindoue.
f- Mosquées et églises à proximité des temples.
La résolution est proposée par par K. Kalaimani de Salaigraman et soutenue par P. Ganesan de Rameswaram.
Quand une église fut construite près du temple dans le village de Mugizhathagam dans le Thiruvadanai Taluk, district de Ramanathapuram, un ordre de cessation de construction fut obtenu. Le village était sous la protection des temples de Perumal, Shiva, Kali et Vairavan.
Le Comité exécutif de l’Etat a demandé aux autorités de démolir l’église construite en violation de la décision du tribunal. Il a demandé aussi au gouvernement un décret basé sur la recommandation de la commission Venugopal nommée à la suite des incidents de Mandaikadu, à savoir qu’aucun lieu de culte ne pouvait être érigé dans un rayon d’un kilomètre d’un temple ou d’un lieu de culte d’une autre religion déjà en existence. Il a demandé aussi à ce que l’église à proximité du temple de Perumal de Thiruvetriyur de Thiruvadanai Taluk, et la mosquée de Kamban qui est à moins de cent mètres du temple d’Ayyanar de Thiruvadanai soient démolis.
g- Les hindous dans le district de Kumari
La résolution proposée par Vellaisamy de Cinnamanur a été soutenue par N.P. Thangavel d’Annur.
Les hindous de Vazhuthalam Pallam dans le district de Kumari sont harcelés par les chrétiens. Les hindous du lieu ont protesté contre la construction d’une église à Manali Kulivialai. Les chrétiens créaient des problèmes aux hindous en utilisant leur influence politique. Quand les fonctionnaires du district de Kanyakumari ont recommandé la construction d’une église à Manalikulivalai, les hindous du lieu ont menacé de s’auto-immoler si une église était construite. nous savons de source fiable que le ministre Lawrence, M. Austin, membre du Rajyah Sabha (25), le député Dennis de Nagercoil et MLA Kumaradass de Killiyur travaillent contre les intérêts des hindous. Oubliant leurs différences politiques, ces dirigeants sont unis au nom de leur religion pour créer des problèmes aux hindous.
La communauté hindoue ne tolèrera pas que les hindous de Vazhuthalappalam soient attaqués. Le comité exécutif du Front hindou de l’Etat affirme que si l’église est construite et si un incident du type de celui de Mandaikadu se répète, seuls les chrétiens et le gouvernement seront à blâmer.
Le comité exécutif du Front hindou demande que le gouvernement nomme un comité de dirigeants hindous et d’autres personnes pour redresser les torts causés à la minorité hindoue du district de Kanyakumari.
h- Les incidents de Tambaram
Proposée par Adhitan de Thiruchendur, la proposition a été soutenue par T. Shankar de Virugambakkan à Madras.
L’horrible acte de démolition du temple de Rama Anjaneyar à Tambaram et de la mosquée de Jamma à Chrompet, le 16 mars 1994, sans que notice ait été donnée à l’avance, est condamné par le Front hindou.
Après avoir démoli le temple et la mosquée, le gouvernement a proposé des sites de remplacement pour les deux, le 29 mars 1994. Abdul Latheef, secrétaire général de l’IUML (26) de l’Etat a annoncé que des namaz seraient conduits dans les deux lieux jusqu’à ce que la mosquée soit construite.
Auparavant, les musulmans avaient obtenu la permission de déplacer leur cimetière près de la gare de chemin de fer de Coimbatore vers un nouveau lieu proche de la route de Mettupalayam. Plus tard, ils ont conservé les deux cimetières. Le gouvernement doit être prudent quand il négocie avec eux.
Les musulmans ont accepté un nouveau site pour la nouvelle mosquée. Mis ils sont en train d’obliger un certain Thangasamy Nadar à évacuer un terrain derrière l’ancienne mosquée. Ceci doit être condamné. Les plaintes contre les hindous doivent être retirées.
Le gouvernement doit stopper l’évacuation du terrain sur lequel se trouve le commerce hindou et retirer aussi sa plainte.
i- Les activités terroristes au Tamil Nadu.
Depuis quelques années le terrorisme est en expansion dans le Tamil Nadu. Il est pratiqué par les activistes antinationaux qui veulent transformer le Tamil Nadu en Etat terroriste. Des bombes ont explosé à Kullanchavadi, à Neyveli où un certain Lenine a été tué par une bombe. Les terroristes et les naxalites (27) s’activent en liberté.
Le comité exécutif du Front hindou de l’Etat apprécie les efforts du gouvernement du Tamil Nadu pour contrôler ces activités terroristes. La police est l’amie de la population. Donc, une attaque contre la police est une attaque contre la population.
Les séparatistes, les terroristes et leurs sympathisants doivent être identifiés et la population doit informer la police. Les patriotes doivent expliquer que le PALA et le RYF sont des mouvements naxalites antinationaux.
La résolution proposée par Aunthai Anndurai a été soutenue par Estate Murali de Madras.
j- Les chrétiens pentecôtistes.
Les pentecôtistes ont l’habitude de louer une maison dans un quartier hindou. Leur maison devient peu à peu une maison de prière ou une église. Ils organisent des réunions de prière, criant et chantant dans des micros au milieu de la nuit, jetant ainsi le trouble chez leurs voisins. Ils dérangent les enfants qui ne peuvent pas étudier en paix.
Chaque fois que des festivals hindous comme Pongal, Deepavali, le jour de l’indépendance, le nouvel an tamoul, ont lieu, ils viennent dans les quartiers hindous et organisent des réunions. Les jeunes filles font du porte à porte.
Nous demandons au gouvernement de mettre fin à de telles activités; sinon les hindous pourraient être amenés à les faire cesser par eux-mêmes. Le problème doit être résolu à l’amiable.
La résolution est proposée par L.R.S. Ramamoorthy de Kamban et soutenue par V. Selvam de Pondichéry.
k- La propagande contre Munnani.
La résolution est proposée par A. Vaiyapuri de Salem et soutenue par C. Parameswaram de Madras.
Nous condamnons les discours au Rajya Sabha de M. Naranyanasamy (du parti du Congrès) de M. Venketaramanan, de Mme Jayanthi Natarajan, qui ont blessé les hindous et chanté les louanges des chrétiens. Ils l’ont fait pour obtenir leurs voix. C’est devenu la pratique du parti du Congrès, de chercher des gains politiques au détriment de l’harmonie entre communautés.
Les hindous ne doivent pas se laisser troubler par la fausse propagande du parti du Congrès selon laquelle Munnani était déjà prête à démolir 100 églises et déterminée à en démolir à l’avenir 200 de plus. Leurs discours au Rajya Sabha doivent être condamnés.
Le comité exécutif de Munnani de l’Etat affirme qu’il n’existe aucun plan de ce type.
l- La provocation de conflits de caste.
La résolution est proposée par S. Jawahar Babu de Vaniambadi et soutenue par M.S. Muralidharam de Madras.
Dans les districts de Ramanathapuram et de Pasumpon, on a essayé de diviser les hindous à partir des castes. En introduisant des divisions entre les Adi Dravidars qui appartiennent aux “castes répertoriées” et les gens de caste Thevar, on essayait d’éloigner les membres des castes répertoriées de l’hindouisme. Les musulmans et les chrétiens essayent de convertir les hindous. Si les musulmans devaient arriver à convertir les hindous du village de Perumal Madai, ils arriveraient facilement à convertir d’autres villageois en peu de temps.
Les dirigeants des castes répertoriées et les autres doivent s’unir pour résister à ces conversions.
Les dirigeants doivent se préparer soigneusement pour prévenir ces conversions.
Le Front hindou apprécie la position prise par ces dirigeants pour défendre les droits des castes répertoriées.
CONCLUSION
Quelques dirigeants sont restés le troisième jour pour l’inauguration du camp de formation du front hindou à Tennangur. Le Front hindou n’a pas beaucoup dépensé pour la réunion du comité exécutif de l’Etat parce que le Gnadagiri Peetam de Thennangur leur a offert gîte et couvert.
Le Front hindou est à l’avant-garde du combat pour retirer les temples hindous du contrôle des églises et très rapidement il rattrapera le VHP qui est déjà engagé dans le même combat contre les mosquées.