Eglises d'Asie

Les députés de l’assemblée nationale ont été informés de l’opposition de l’Eglise à l’avortement légal

Publié le 18/03/2010




La commission des lois de l’assemblée nationale prépare une révision du code pénal. L’avortement serait décriminalisé si la santé de la mère est sérieusement menacée, si le foetus présente des malformations graves, si la grossesse est la conséquence d’un viol ou d’un inceste.

Avant 1992, l’avortement était strictement illégal. Les enquêtes menées à l’époque n’en faisaient pas moins état de 1,5 million d’avortements chaque année en Corée du sud. Des amendements de la loi ont commencé d’être envisagés en juin 1992. Dans l’état actuel du projet législatif, un avortement pourra être réalisé à tout moment pendant la grossesse si la santé de la mère est menacée, la grossesse consécutive à un viol ou un inceste pourra être arrêtée dans les vingt premières semaines. Le médecin qui pratiquerait un avortement en dehors de ces normes encourra jusqu’à deux ans de prison.

Témoignant devant une commission de l’assemblée nationale de la Corée du sud, le 21 avril, le père Song Yol-sup, secrétaire de la commission de la pastorale familiale de la conférence épiscopale, a dit que le droit de vivre est “inviolable, fondamental, tant au regard de la loi naturelle que de la loi divine : la vie doit être protégée dès l’instant de la conception. Aucune législation ne peut porter atteinte à ce droit”.

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