Un congrès du Comité d’union du catholicisme sans grand relief apparent

Le P. Phan Khac Tu, secrétaire général du mouvement, qui avait récemment plaidé pour la survie du Comité d’union malgré la mise en garde du Saint-Siège contre lui (19), a tracé pour les 63 délégués présents au congrès (20), un panorama des activités sociales des « milieux catholiques », au cours de l’année écoulée. Selon lui elles concernent principalement les domaines économique, éducatif et caritatif.

Le secrétaire général a cité un certain nombre de lieux privilégiés où se fait sentir aujourd’hui l’influence sociale des communautés catholiques au Vietnam. Des centaines d’écoles dites de l’affection (tinh thuong), ainsi que des nombreux dispensaires ont été fondés. De plus en plus, les paroisses consacrent aussi une part de leur budget à l’octroi de bourses d’études, à l’aide aux familles pauvres et au financement de certaines oeuvres sociales. Il s’agit là d’institutions traditionnelles de la paroisse vietnamienne qui ont fait leur réapparition au cours des dernières années. Dans la plupart des cas, l’initiative n’en revient pas au comité. Elles témoignent de la volonté de l’Eglise catholique d’assumer pleinement son rôle social au Vietnam. Les directives récentes de la conférence épiscopale ont grandement encouragé cette évolution (21).

Au cours du congrès, M. Le Quang Dao, membre du comité central du Front patriotique a appelé les congressistes à renforcer l’union nationale, alors que M. Vu Quang, directeur du bureau des affaires religieuses, a commenté les actuelles relations entre l’Eglise et l’Etat ainsi que les résultats des récentes négociations entre le Saint-Siège et le Vatican.