Eglises d'Asie

Les Japonais catholiques prêtent attention à leurs hôtes étrangers

Publié le 18/03/2010




A Osaka, la commission diocésaine de la coopération internationale a recueilli au cours du printemps des avis sur l’accueil des étrangers qui vivent au Japon. Le sentiment prévaut qu’il importe en priorité de protéger leurs droits fondamentaux, tels que les soins médicaux, l’enseignement et l’assistance judiciaire. Les enfants des étrangers sont dans l’impossibilité d’être instruits, alors que ce droit devrait être garanti sans acception de nationalité. Un étranger qui loue un logement ou trouve un emploi a du mal à obtenir la caution d’un Japonais. Les lois sur l’immigration sont à modifier.

L’accueil des étrangers dans la communauté ecclésiale retient également l’attention. Les Japonais savent venir en aide à leurs hôtes étrangers qui ont des ennuis. Mais que ceux-ci paraissent heureux et demandent seulement à entrer dans la société japonaise, ils restent exclus. Beaucoup des suggestions faites pour remédier à cela consistent à provoquer la prise de conscience à partir des conditions locales. Ainsi dans chaque paroisse, une journée de la coopération internationale favoriserait des rencontres, la création de groupes d’amitié, donnerait à chacun l’occasion d’inviter un étranger chez soi. Il a été également observé que les messes en des langues différentes, si elles sont souhaitables, ont aussi pour effet de renforcer les groupes ethniques et de diviser la communauté chrétienne.

Du 22 au 24 avril, deux mille personnes ont participé à la cathédrale de Tokyo à une journée « inter-nations » qui a comporté la présentation sur le thème de la famille de groupes originaires d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, des cercles d’échanges et qui s’est achevée par une liturgie présidée en anglais par Mgr Pierre Seiichi Shirayanagi, archevêque de Tokyo, et animée de danses, de battements de mains et de chants en une dizaine de langues.