Eglises d'Asie – Singapour
Des groupes chrétiens estiment que le refus de l’acharnement thérapeutique sur les mourants ne doit pas relever de dispositions législatives
Publié le 18/03/2010
Selon son secrétaire général, le Conseil national des Eglises estime préférable à un papier signé longtemps à l’avance la décision prise en commun par le malade, ses médecins et sa famille quant à la poursuite d’un traitement médical. Le Conseil craint que le médecin ne puisse plus exercer son jugement professionnel si une loi a déjà tranché au nom de statistiques sur la probabilité ou non d’une guérison. Dans leurs rapports au comité national d’éthique médicale, le père Edmund Dunne, président de l’association « Vie familiale », et le Dr John Lee, président de la guilde des médecins catholiques de Singapour, ont dit que le projet de loi sur le living will était gros de problèmes et de complications. « Le dilemme moral peut être résolu par une plus grande communication entre les médecins, les malades et leurs familles » ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint à la presse.