Eglises d'Asie

Nagaland : appel à la non-violence

Publié le 18/03/2010




Le 19 septembre 1994, un prêtre et trois dirigeants laïcs du Nagaland ont lancé un appel à leurs compatriotes, afin que cesse la violence qui, depuis un an, a fait plus d’une centaine de morts.

Divers groupes clandestins, souvent composés de chrétiens, militent pour l’indépendance du Nagaland. Ils se battent contre les forces gouvernementales et entre eux. Mais, disent les signataires de l’appel, “la mort n’est pas la seule punition possible, quel que soit le crime dont l’accusé s’est rendu coupable. L’Eglise catholique est très attristée par la série de meurtres qui viennent d’être commis dans l’Etat. Aucune organisation n’a le droit de tuer. Nous ne pouvons pas créér la vie : nous n’avons donc pas le droit de la détruire”. Cet appel a été lancé à la suite d’une réunion des dirigeants catholiques du diocèse de Kohima. Il rappelle que l’Eglise ne peut plus rester “un témoin silencieux de tous ces assassinats”.

Par ailleurs, du 15 au 18 septembre 1994, 160 représentants de 19 organisations baptistes du Nagaland se sont retrouvés pour discuter avec leurs pasteurs des moyens de promouvoir la paix entre les différents partis en présence. Eux aussi ont lancé un appel aux chrétiens “au nom de Jésus-Christafin que cesse la violence.