Eglises d'Asie

Les catholiques de Manille préparent la venue du pape en janvier 1995

Publié le 18/03/2010




Jean-Paul II doit se rendre à Manille le 12 janvier 1995 pour un séjour de quatre jours. Il y célébrera la journée mondiale de la jeunesse. Selon le P. Aris Sison, responsable des moyens de communication pour l’archidiocèse de Manille, “le pape a un faible pour les jeunes. En eux, il voit l’énergie, l’audace, la générosité, l’esprit de recherche constante dont l’Eglise a besoin pour apporter l’amour du Christ au reste du monde”. 250 000 jeunes des Philippines et 150 000 de 150 pays étrangers sont attendus. Les organisateurs comptent sur un million de participants aux cérémonies du 12 au 16 janvier.

La préparation spirituelle à cet événement a commencé au milieu de l’année 1993. Selon Mme Vickey Borrès, coordinatrice des différents mouvements, le but est de “faire en sorte que les jeunes acquièrent un plus grand enthousiasme pour leur foi et n’aient pas honte de la montrer”. Le P. Sison souhaite que cette célébration avec le Pape apporte “un renouvellement des catholiques philippins, qu’elle leur donne un sens plus aigu de leur identité de catholiques”. Des séminaires, des retraites, d’autres activités seront organisées pour les jeunes. “Nous voulons que ce soit une rencontre spirituelle, dit encore le P. Sison. Ce que nous voulons, c’est qu’ils rencontrent non seulement le pape, mais surtout Celui que le pape représente”.

Le 13 janvier 1995, au cours d’une messe au bord de la baie de Manille, Jean-Paul II célébrera aussi le quatre-centième anniversaire de l’accession du diocèse de Manille au rang d’archidiocèse, ainsi que de la formation des diocèses de Cebu, de Nueva-Segovia et de Nueva-Caceres. Le même jour, il se rendra à Radio-Veritas pour le 25e anniversaire de la station de radio catholique. Et le 15, il rejoindra l’assemblée générale de la fédération des conférences épiscopales asiatiques, qui célèbrera, elle aussi, vingt-cinq ans d’existence. La messe du 15 janvier 1995 sera diffusée dans le monde entier.

Une visite du pape coûte cherremarque Mme Borrès. “Mais Dieu est bon. Nous trouverons l’argent dont nous avons besoin”.