Eglises d'Asie

Timor occidental : les écoles chrétiennes sont handicapées par les changements dans l’enseignement public

Publié le 18/03/2010




L’année dernière, le gouvernement a porté à neuf ans la durée de la scolarité obligatoire. En même temps il a instauré dans les écoles secondaires de l’enseignement public la même gratuité que dans les écoles primaires.

Ces décisions affectent indirectement les établissements scolaires catholiques. Ainsi dans le diocèse d’Atambua qui en compte 272 (241 écoles élémentaires et 31 écoles secondaires, plus six maternelles et une école de catéchistes). Un dirigeant de la Fondation des écoles catholiques de Belu, Pie Tae, 54 ans, a expliqué que la politique du gouvernement freine le développement de ces écoles et met même leur survie en péril, en décourageant les parents d’y envoyer leurs enfantsOr, en fait, les écoles publiques ne sont pas en mesure d’accueillir tous les enfants. Les écoles chrétiennes ont un plus grand nombre d’élèves.” Elles jouent donc un rôle essentiel au service de la population. “Le gouvernement devrait comprendre cela. Notre Fondation ne demande pas à bénéficier du même traitement que les écoles publiques, ajoute Pie Tae, mais d’une aide convenable pour nos équipements et les salaires des maîtres” .

Mgr Antoine Pain Ratu, évêque d’Atambua, a demandé à des congrégations religieuses de prendre à leur charge plusieurs de ses écoles “pour aider l’enseignement catholique à survivre