Eglises d'Asie

Une commission du Parlement est saisie du cas des victimes de fausses accusations d’espionnage

Publié le 18/03/2010




Le 16 mars 1995, le comité catholique de défense des droits de l’homme a fait une démarche auprès de Park Hui Tae, président de la commission des lois et de la justice de l’assemblée nationale. “Deux années d’enquête sur ces affaires nous ont convaincus que des centaines d’innocents ont été arrêtés et jetés en prison sur de fausses accusations d’espionnageont exposé les membres du comité catholique, “sans que nous soyions parvenus à faire réviser les procès. Nos initiatives de citoyens ne peuvent aller plus loin. Il incombe au Parlement de constituer une commission d’enquête” . Le comité catholique cite le cas de personnes condamnées pour espionnage parce qu’elles avaient tenté d’entrer en contact avec leur famille en Corée du nord par l’intermédiaire de Chonchonghyon, organisation nord-coréenne implantée au Japon (5).

Selon les rapports d’Amnesty International, il y aurait en Corée du sud environ 500 prisonniers politiques, dont 70 pour cent seraient détenus au titre de la loi contestée de sécurité nationale.