Eglises d'Asie – Corée du sud
Les femmes catholiques coréennes participent à la préparation de la conférence internationale de Pékin
Publié le 18/03/2010
– que le secrétaire général de l’ONU convoque une réunion publique internationale sur la prostitution et l’exploitation sexuelle des femmes: des experts internationaux et des déléguées de diverses ONG intéressées pourraient aider les Etats représentés à formuler une politique sur ces points;
– que l’assemblée générale de l’ONU crée un groupe de travail permanent sur la prostitution et l’exploitation sexuelle. Ce groupe de travail pourrait en particulier entreprendre une réflexion sur ce qui est dit du trafic des personnes dans la convention 1949 ainsi que sur l’élimination de la prostitution. Il pourrait aussi étudier de nouveaux moyens de lutte contre toutes les formes d’exploitation sexuelle;
– que les Etats-membres de l’ONU apportent leur soutien aux ONG qui se consacrent à la protection des droits et à l’aide des femmes esclaves de la prostitution.
Le “Groupe de Séoul” veut tenir compte des nombreuses réactions internationales lorsqu’a été découvert un trafic affectant des enfants âgés au plus de 6 ou 7 ans. Mme Wassyla Tamzali, coordinatrice à l’UNESCO des activités concernant les femmes, commente: “C’est la première fois dans l’histoire que des femmes ont la capacité et le pouvoir d’élever la voix et de faire quelque chose. Mobilisons-nous, surtout à la suite du cri d’horreur poussé par le grand public devant les formes nouvelles et barbares de prostitution dont nous sommes les témoins aujourd’hui”.
Dans le même esprit, la “Déclaration de Séoul” dit encore: “Loin d’être une expérience de libération ou de liberté personnelle, la prostitution implique l’achat et la vente d’êtres humains: comme du bétail sur lequel l’acheteur aurait un contrôle absolu et qu’il pourrait utiliser pour satisfaire ses propres besoins. L’idée que l’exploitation causée par la prostitution est le résultat d’un choix libre libère la société de ses responsabilités et cache le mal dont sont victimes des individus et les femmes dans leur ensemble, en déguisant les puissances sociales, économiques, politiques et culturelles qui poussent les gens à la prostitution et alimentent l’industrie du sexe”. La déclaration ajoute qu’en temps de guerre, comme en temps de paix, la prostitution la pornographie et le viol ont été utilisés systématiquement par les armées “pour humilier et détruire l’ennemi, pour accroître l’agressivité de leurs troupes et même supprimer des peuples entiers