Eglises d'Asie – Népal
Les soeurs de la Charité de Nazareth s’établissent dans l’est du pays et y ouvrent une école
Publié le 18/03/2010
Soeur Roseline Karkattu, qui se consacre à la formation des femmes des villages et à la réinsertion de celles qui sortent de prison, et huit autres soeurs venues de l’Inde travaillent maintenant au Népal. Quatre d’entre elles dirigent à Katmandou le plus grand hôpital de jour du Népal pour les enfants retardés mentaux. Les quatre autres travaillent à Darham. Elles restent en relation étroite avec les centres médicaux et pédagogiques ouverts par les Soeurs de la Charité de Nazareth au sud du Népal, le long de la frontière de l’Etat de Bihar.
Ces religieuses ont été les premières à s’aventurer dans la région il y a une dizaine d’années. Elles sont également engagées dans la catéchèse, les soins de santé, l’éducation d’enfants handicapés et poursuivent des programmes de formation pour les femmes. Jusqu’à présent elles vivaient dans des maisons de location.
La moitié environ des 5 000 catholiques du pays vivent dans l’est, en deux communautés, Dharan et Damak à une heure de voiture de Dharan). A Damak, les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny venues au Népal en 1983 dirigent une petite école. Quelques prêtres diocésains, des religieux salésiens et des volontaires laïcs animent aussi les communautés du Népal oriental.
Au témoignage d’une des soeurs, « il y a davantage d’activités évangéliques publiques autour des églises d’autres dénominations chrétiennes de la région dont le nombre croît rapidement ». Quelques Eglises protestantes essaient de collecter de quoi payer des avocats et aider les familles de prisonniers de conscience accusés d’activité religieuse illégale. Onze chrétiens – dix réfugiés du Bhoutan et un Népalais – ont été mis en prison depuis l’année dernière dans le district voisin, près de Illam, sous l’accusation d’avoir converti des hindous (4). Selon le même témoin ils pourraient être relâchés parce que les hindous ont nié avoir été convertis.