Eglises d'Asie

Création d’une section de la commission indonésienne des droits de l’homme à Dili.

Publié le 18/03/2010




Une section de la commission indonésienne des droits de l’homme vient d’être établie à Dili le 24 janvier 1996. Interrogé à ce sujet, Mgr Belo, administrateur apostolique, s’en est réjoui: “Jusqu’à présent, a-t-il déclaré, il n’existait aucune institution susceptible de défendre les droits de la population, à l’exception de l’Eglise, des Nations Unies et d’Amnesty International”. L’administrateur apostolique du diocèse de Dili a justifié son optimisme en faisant état des résultats obtenus par la commission dans le passé et de la présence en son sein de M. Clementino dos Reis Amaral, militant des droits de l’homme et ancien membre de la chambre des représentants de Timor Oriental.

Les critiques les plus vigilants de la politique du gouvernement indonésien admettent avoir été surpris par la neutralité et l’indépendance dont a fait preuve jusque ici la commission des droits de l’homme du gouvernement indonésien, fondée maintenant depuis deux ans. C’est le cas par exemple de M. Manuel Viegas Carrascalo, frère d’un ancien gouverneur de Timor Oriental, qui, selon ses déclarations, est un des seuls avec Mgr Belo, à dénoncer publiquement les violations des droits de l’homme à Timor.

Le bureau de la commission des droits de l’homme a Dili, qui commencera à fonctionner au mois de mars, est seulement habilité à recevoir des plaintes, à faire des observations et à adresser des rapports au siège de la commission à Jakarta.