Eglises d'Asie

Les missionnaires de la Charité de Mère Teresa obligées d’interrompre leurs activités au Vietnam

Publié le 18/03/2010




Selon l’agence UPI (9), les soeurs missionnaires de la Charité de Mère Teresa n’ont pas obtenu la permission de continuer leurs activités au Vietnam. Sous le prétexte qu’elles auraient cherché à propager leurs croyances religieuses, les autorités ont refusé de renouveler les visas des religieuses dont le contrat de travail de dix-huit mois était arrivé à expiration peu avant Noël 1995. Cependant la maison mère de la congrégation à Calcutta a déclaré que ce n’était pas là la véritable raison de leur départ: “Les religieuses étaient venues au Vietnam dans deux maisons d’enfants, l’une à Hanoi, l’autre à Hô Chi Minh-Ville, pour y former le personnel. Il y a trois mois, lorsqu’elles ont vu que cette formation était achevée, nos religieuses ont décidé de s’en aller

Un homme d’affaires américain, qui a aidé Mère Teresa lors de ses trois visites au Vietnam, a pourtant affirmé que les autorités du pays avaient mis un terme aux programmes en cours. Lors de son dernier passage au Vietnam, en décembre 1995, Mère Teresa avait prié personnellement les responsables vietnamiens de laisser les soeurs de la congrégation fondée par elle continuer leurs activités en faveur des handicapés et des orphelins. Elle avait essuyé un refus.

Les missionnaires de la Charité, au nombre de sept, étaient pour la plupart d’origine indienne. Au cours de leurs contacts avec la population, elles avaient commencé à apprendre le vietnamien, ce qui selon certaines sources, aurait pu alarmer les autorités sur leurs intentions futures. Il semble que leur présence et leur travail aient été hautement appréciés. Le directeur du centre de réhabilitation de Thuy An près de Hanoi, où elles ont mis en oeuvre leurs compétences, a fait leur éloge: “Nous étions heureux de les avoir dans notre centre. Elles étaient très serviables. En outre, elles avaient établi d’excellentes relations avec la population du village. Leur départ précipité nous attriste