Eglises d'Asie

Philippines: plus de rapatriements forcés pour les réfugiés vietnamiens

Publié le 18/03/2010




Le président des Philippines, Fidel Ramos, lors d’une courte rencontre avec une délégation du Saint-Siège, le 18 mai 1996, a affirmé que son pays ne pratiquerait aucun rapatriement forcé après la date d’expiration de l’assistance des Nations unies aux demandeurs d’asile vietnamiens, date fixée à la fin du mois de juin 1996. Il a affirmé à la délégation conduite par le P. Silvano Tomasi, secrétaire de la commission pontificale pour la pastorale des migrants, que son gouvernement travaillait à une solution qui permettrait aux demandeurs d’asile de rester sur place après la cessation de l’assistance internationale.

Trois jours plus tôt, le sénat philippin, après avoir écouté un vigoureux plaidoyer pour les réfugiés vietnamiens de Mme Leticia Shahani, soeur du Président Ramos, avait voté à l’unanimité une résolution appelant le gouvernement à ne pas reprendre les rapatriements forcés des 1 500 pensionnaires du camp de Palawan. Dans cette affaire, l’Eglise catholique des Philippines, en particulier Mgr Ramon Arguelles, président de la Commission épiscopale pour les migrants a joué un rôle très important auprès des autorités du pays pour leur faire adopter une attitude plus humaine à l’égard des réfugiés vietnamiens.