Eglises d'Asie

Crimes de guerre japonais: la Chine refuse d’oublier

Publié le 18/03/2010




Il ne suffit pas de vouloir oublier pour que les choses qui ont été, semblent n’avoir jamais été. C’est en substance ce que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères chinois a rappelé aux Japonais à l’occasion du soixante-cinquième anniversaire de l’incident du 13 septembre 1931 survenu à Moukden (aujourd’hui Shenyang) (6).

L’expérience passée, si elle n’est pas oubliée, reste un guide pour l’avenir, a-t-il dit. “Nous sommes convaincus qu’il existe une majorité de Japonais qui n’accepteraient pas qu’une telle tragédie se renouvelleCependant, a ajouté le porte-parole, il existe encore des factions, y compris dans les milieux politiques, qui serait prêtes à reprendre le vieux rêve du militarisme japonais. Elles continuent de nier ce qui s’est passé et falsifient l’histoire. Elles vont se prosterner devant les cendres des criminels de guerre (7). Cela doit être dénoncé par tous les peuples d’Asie. Le gouvernement chinois a développé les relations sino-japonaises dans le cadre de la déclaration conjointe et du traité de paix et d’amitié.

C’est seulement en tirant les leçons de l’histoire et en suivant le chemin de la paix et du développement que le Japon obtiendra la confiance, parviendra à être compris des pays d’Asie et de la communauté internationale et pourra éviter une nouvelle tragédie.