Eglises d'Asie – Divers Horizons
Anciennes et nouvelles sociétés missionnaires se sont rencontrées à Pattaya
Publié le 18/03/2010
Il existe dans les pays d’ancienne chrétienté une quinzaine de sociétés ou instituts missionnaires, de droit pontifical, regroupant des prêtres diocésains qui se consacrent, pour la vie, au service de la mission dans les pays traditionnellement appelés “pays de mission”. Le plus ancien de ces instituts est la société des Missions étrangères de Paris, fondée au 17e siècle et travaillant principalement en Asie. Dans la deuxième partie du 19e siècle et au début du 20e siècle, des instituts semblables ont vu le jour en France même (Missions africaines de Lyon, Pères blancs), mais aussi en Italie, en Angleterre et Hollande, en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Suisse, aux Etats-Unis et au Canada.
Depuis quelques décennies, plusieurs Eglises d’Amérique latine ont également fondé des sociétés missionnaires. Plus récemment, ce sont des Eglises d’Asie qui, à leur tour, ont voulu s’organiser pour apporter leur contribution à la dimension universelle de la mission. C’est ainsi, qu’il existe aujourd’hui des sociétés missionnaires en Inde, en Corée, aux Philippines et en Thaïlande. Les Conférences épiscopales de plusieurs autres pays d’Asie se préoccupent également de fonder de tels instituts.
Ce faisant, ces Eglises mettent en pratique les enseignements et directives du Concile, plusieurs fois repris par Jean-Paul II : il est important que toute Eglise particulière, y compris les plus “jeunes”, participe à la mission universelle, en envoyant au moins quelques missionnaires vers l’extérieur.
La réunion de Pattaya permit aux représentants des nouvelles sociétés missionnaires d’Asie de s’inspirer de l’expérience des sociétés missionnaires plus anciennes. Le supérieur général des Missions étrangères de Paris, en particulier, avait été invité à faire un exposé sur l’histoire de sa société. De son côté, la FABC a mis un “bureau” à la disposition de ces nouvelles sociétés pour faciliter leurs échanges et leur permettre de faire entendre leur voix, en particulier, à l’occasion du prochain synode pour l’Asie.