Eglises d'Asie – Taiwan
Le gouvernement taiwanais réfléchit à sa politique du travail et des relations industrielles
Publié le 18/03/2010
L’assemblée, composée d’une centaine de fonctionnaires, d’intellectuels et d’hommes d’affaires taiwanais, a écouté les interventions des représentants officiels de la Chine, d’Allemagne, du Japon, de Singapour, de Corée du Sud et des Etats-Unis, sur la compétitivité internationale et les politiques du travail.
Chan Hou-sheng, vice-président du Conseil taiwanais des affaires du travail, a déclaré au congrès qu’employeurs et travailleurs devaient négocier pour arriver à définir une politique durable et satisfaisante dans le domaine du travail.
Sur la question des travailleurs immigrés, Lim Say Tee, spécialiste des relations industrielles à Singapour, a affirmé que les travailleurs étrangers de la cité-Etat n’étaient pas “maltraitéstout en admettant l’existence de “mauvais employeurs” (6). Sur 1,75 millions de travailleurs à Singapour, 380 000 sont étrangers et contribuent substantiellement, a-t-il ajouté, à la prospérité du pays. La population de Singapour est de trois millions environ.
Lee Won-duck, vice-président de l’Institut coréen du travail, a déclaré que la Corée du Sud emploie aujourd’hui 130 000 travailleurs étrangers séjournant illégalement dans le pays et 80 000 autres qui possèdent des permis de travail. Pour la plupart, ces derniers viennent de Chine, des Philippines, d’Indonésie, du Vietnam et du Bangladesh. Il a expliqué comment une nouvelle législation en matière de relations industrielles était mise en oeuvre depuis mars 1997. Celle-ci prévoit en particulier la possibilité de changements dans les conventions collectives et la création de nouveaux syndicats (7).
Le professeur Mitsuhide Shiraki a mis l’accent sur les efforts faits par le Japon pour résoudre de sérieux problèmes liés à la main d’oeuvre dans les usines japonaises implantés dans les pays du sud-est asiatique et d’autres pays.